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Choisir ses protections tout-terrain

Posted on: 03/02/2023

Lorsque l’on pratique du tout-terrain, il est important de bien s’équiper : les chutes et les chocs sont nombreux et on n’est jamais à l’abri d’une blessure (et certaines vont vous handicaper plus que d’autres !). 

Les protections sont là pour minimiser les risques de votre pratique et pour vous accompagner au mieux durant vos cessions. 

Les différents types de protections

Les protections assurent la sécurité des différentes parties de votre corps.

Cervicales

Pour la protection de vos cervicales, vous retrouverez différents modèles (avec des matériaux différents), selon la gamme de prix.

En mousse

Les protections en mousse permettent l’absorption des chocs. Elles permettent également de brider la torsion du cou. 

Elles ont l’avantage d’être bon marché, mais ne seront pas toujours adaptées à votre morphologie.

Neck brace 

Ces protections cervicales sont plus complètes et s’adaptent à votre morphologie (il est possible de choisir la taille).

Elles ont la particularité d’offrir un appui ergonomique qui recevra la force en cas d’impact pour permettre un maintien optimal et éviter « le coup du lapin ».

Elles sont imposées sur certaines disciplines, comme le rallye tout-terrain.

Buste

Pour protéger votre buste, il existe 2 types de protections.

Gilet

Le gilet est un ensemble complet : il propose une protection pectorale, une protection dorsale, une protection au niveau des épaules et des coudes. L’ensemble étant maintenu par un gilet à manches longues en tissu maillé.

Certains gilets ont également des protections au niveau des côtes (les plus hauts de gamme).

Les protections des gilets peuvent être en différentes matières : 

- Souples (en D3O ou autre) qui permettent d’avoir un peu plus d’aisance de mouvement

- Plastifiées qui seront plus encombrantes mais en restant légères et efficaces

L’avantage du gilet est qu’il est tout en 1 : vous n’aurez pas besoin de rajouter des coudières et est parfait pour un-e débutant-e.  

En revanche, à haut niveau (et sur du long terme), le gilet exerce une compression sur les muscles des avant-bras qui peut les tétaniser, offrant moins d’aisance au pilote (mais il s’agit là d’une question d’habitude et de point de vue).

Pare-pierre

Le pare-pierre offre une protection plastifiée pectorale et dorsale. 

Pour les modèles hauts de gamme, il peut également y avoir une protection au niveau des épaules et des côtes.

Le pare-pierre vous demandera d’ajouter à votre panoplie de protections, des coudières puisque celles-ci ne sont pas incluses dans le pare-pierre.

En revanche, vous aurez moins de contraintes avec un pare-pierre qu’avec un gilet et serez plus libres de vos mouvements (mais là encore, c’est une question d’habitude et d’opinion).

Homologation

La fédération française de motocyclisme (FFM) impose une norme précise pour les compétitions de tout-terrain. 

Il faudra donc vérifier les normes des différentes protections de votre gilet ou votre pare-pierre : dorsale et pectorale (il existe une norme pour chaque protection, indiquée sur les parties du gilet/pare-pierre concernées).

A ce jour, la norme pour les dorsales est la EN 1621-2. Pour les pectorales, il s’agit de la EN 1621-3 (ou EN 14021).

Coudes

Pour protéger vos coudes (si vous n’utilisez pas un gilet), il faudra vous orienter vers les coudières

Comme pour les protections précédentes, 2 choix de matière s’offriront à vous : 

- Souples, qui s’enfileront comme des chaussettes

- Plastifiées

Fessier

Le caleçon rembourré (l’équivalent du cuissard des cyclistes) ne fait pas partie des protections obligatoires, mais il peut être apprécié par certain-e-s utilisateurs-trices. 

Il comporte un renfort sur l’assise pour limiter les douleurs sur l’arrière train, ainsi qu’au niveau des hanches pour les impacts. 

Cette surépaisseur n’est toutefois pas toujours agréable (surtout si votre moto a déjà un bon renfort sur la selle) car elle réduit l’aisance du pilote dans les courbes et virages.

Genoux

Pour les genouillères, vous retrouverez 3 types de produits : 

- Genouillère en 2 points : protège le genou et est calée par la botte. Se scratche au mollet.

- Genouillère en 3 points : protège le genou, est calée par la botte et comporte un retour cuisse. Ce type de genouillère diminue les risques de pivot. Elle protège des chocs, mais pas des torsions. Se scratche à la jambe.

- La genouillère orthèse : dérivé d’un produit orthopédique, adapté à la pratique d’un sport motorisé. Maintient le genou et offre aussi une protection ligamentaire. Evite les torsions et la coque permet de lutter contre les chocs.

Prise en charge 

Les produits de type orthèse sont des dispositifs médicaux : cela signifie qu’elles peuvent être prises en charge par l’Assurance Maladie et votre mutuelle (bien évidemment, sous conditions). 

Qui peut prescrire ?

La condition est d’avoir une ordonnance, établie par votre médecin généraliste, un médecin spécialiste (par exemple un chirurgien orthopédiste) ou encore un masseur-kinésithérapeute.

De combien sera le remboursement ? 

L’Assurance Maladie remboursera l’orthèse à 60% du tarif de base (102,29€ pour une orthèse de genou articulée) qui pourront être complétés par votre mutuelle (selon vos options - voir dans le tableau des garanties de votre mutuelle, à « Prothèses médicales » ou « Appareillage ») à hauteur de 40% (par rapport au tarif de base), et éventuellement couvrir les frais complémentaires.

Si par exemple votre orthèse est à 200€ : 

- L’Assurance Maladie prendra en charge 60% du tarif de base de 102,29€ (c’est-à-dire 61,37€)

- Votre mutuelle complètera à 40% du tarif de base (c’est-à-dire 40,92€)

- Selon vos options, la mutuelle pourra compléter les 97,71€ restants

Quels produits sont remboursables ? 

Pour pouvoir être remboursé, il faut qu’un produit dispose de la norme CE ainsi que de la certification « dispositif médical ».

Sur notre site Motard Pas Cher, vous retrouverez le modèle K4 de la marque Pod : une technologie brevetée qui réduit le risque de blessures au genou et offre force, confort, fiabilité, performance. 

Ce type de produit est évidemment bien plus onéreux qu’une protection classique (à relativiser selon la prise en charge), mais la protection offerte n’a pas de prix ! 

Il pourra vous éviter une rééducation longue et pénible, une opération chirurgicale (en cas de lésion des ligaments croisés antérieurs par exemple) et vous permettre de continuer à pratiquer …  

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